Einband-1 Welcome on the homepage of  Wilhelm Zannoth

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© by Wilhelm Zannoth
Antiquariat

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Table of  contents

Nostradamus - originals
Prognosticon 1560 (German)
Pronostication nouvelle 1562
Propheties 1568 Lyon
Bibliography

Guillaume Thonnaz
my 3 Nostradamus - books
Reviews on my books
Propheties - comparisons
Short analysis to the editions
Orus Apollo
Orus Apollo - comparison
The Orus Apollo - manuscript
Leoninic verses
Scaliger & Nostradamus
Index & poulse
The Nostradamus grave plate

Genealogy
Pages under construction !
Maldoner - Malthaner
Zannoth & Fritz

Web - Links
Impressum


Comparison of the 1555 Vienna- and the 1589 edition from Pierre Ménier
by Guillaume Thonnaz 2004.

Remark:
To the comparison come the 353 verses of the first edition. The well-known sentence from the 1568 edition is noticeable also here and now again in the "normal" way of writing: "Dont il y en a trois cens..."
With the 1589 edition 39 verses are doubly aforementioned with partly changed line sequence. In the 4. Centurie is inserted after verse 53 a new title and is the apparent mark to the addition of the first edition of 1555.
The 7. Centurie contains except the first verse C.6.31, the 11 verses from the almanach of 1561 (February - Dec.), on which probably also the title page appoints itself.
In the 8. Centurie are printed only 6 verses, which otherwise are known as additions of this Centurie with the numbers 101-106.

The differences are marked in bold, but I cannot guarantee that all mistakes have been indicated, also differences in punctuation have not been marked.

Vers-Nr. 1555 Vienna - edition
1589 Ménier - edition

Titelseite
LES
P R O P H E T I E S
DE   M.   MICHEL
N O S T R A D A M U S:
(Blattvignette)




(Bild)



A   LYON,
Chés Macé Bonhomme.
M.   D.   LV.

La permission est inseree à la page suiuante.

AVEC   PRIVILEGE.

LES
P R O P H E T I E S    D E
M.   MICHEL   NOSTRA-
damus: Dont il y en a trois cens qui
n'ont encores esté imprimees,
lesquelles sont en ceste pre-
sente edition.
Reueues & additionnes par l'Auteur
pour l'An mil cinq cens soyxante
& vn, de trente neuf articles
à la derniere Centurie.


(Bild)


PARIS
Par Pierre Ménier demeurant à la rué
d'Arras, pres la porte S. Victor.

1589


Druckerlaubnis Ohne Druckerlaubnis
Vorw.
P R E F A C E
D E    M.    M I C H E L
N O S T R A D A M V S
à ses Propheties.
Ad Cæsarem Nostradamum filium,
VIE   ET   FELICITF.

T           O N  T A R D aduenement,
C E S A R    N O S T R A D A M E
mon filz, m'a faict mettre mon
long temps par continuelles
vigilations nocturnes reserer
par escript, toy delaisser me-
moire, apres la corporelle extinction de ton
progeniteur, au commun profit des humains
de ce que la Diuine essence par Astronomi-
ques reuolutions m'ont donné congnoissan-
ce. Et depuis qu'il a pleu au Dieu immortel
que tu ne soys venu en naturelle lumiere dans
ceste terrene plaige, & ne veulx dire tes ans
qui ne sont encores accompaignés, mais tes
moys Martiaulx incapables à recepuoir dans
ton debile entendement ce que ie seray con-
trainct apres mes iours definer: veu qu'il n'est
possible te laisser par escript ce que seroit par
l'iniure du temps obliteré: car la parolle here-
ditaire de l'occulte prediction sera dans mon
estomach intercluse: consyderant aussi les ad-
uentures de l'humain definement estre incer-
P R E F A C E    D E    M.    M I -
CHEL   NOSTRADAMVS,
à ses Propheties.

Ad Caesarem Nostradamum filium,
VIE   ET   FELICITE.

T           On tard aduenement, Cesar Nostrada-
            me
mon fils, m'a faict mettre mon long
            temps, par continuelles vigilations no-
            cturnes, referer par escrit, toy delaisser
            memoire apres la corporelle extinction
de ton progeniteur, au commun profit des humains,
de ce que la diuine essence par Astronomiques reuo-
lutions m'a donné congnoissance. Et depuis qu'il à
pleu au Dieu immortel que tu ne sois venu en natu-
relle lumiere dans ceste terrene plaige, & ne veux di-
re tes ans qui ne sont encores accompagnez, mais tes
mois Martiaux, incapables a receuoir dans ton de-
bile entendement, ce que ie seray contrainct apres
mes iours definer, veu que il n'est possible te lais-
ser par escrit ce qui seroit par l'iniure du temps
obliteré, car la parole hereditaire de l'occulte pre-
diction, sera dans mon estomach intercluse,
considerant aussi les aduentures de l'humain

taines: & que le tout est regi & guberné par la
puissance de Dieu inextimable, nous inspirāt
non par bacchāte fureur, ne par lymphatique
mouuement, mais par astronomiques asser-
tions, soli numine diuino afflati præsagiunt, &
spiritu prophetico particularia.Combien que de
longs temps par plusieurs foys i'aye predict
long temps au-parauant ce qu(e) depuis est ad-
uenu & en particulieres regions, attribuant le
tout estre faict par la vertu & inspiration diui-
ne & aultres felices & sinistres aduentures de
accelerée promptitude prenoncées, que des-
puis sont aduenues par les climats du monde
aiant voulu taire & delaissé pour cause de
l'iniure, & non tant seulement du tēps present,
mais aussi de la plus grande part du futur, de
metre par escrit, pource que les regnes sectes,
& religions feront changes si opposites, voy-
re au respect du present diametralement, que
si ie venoys à reserer ce que à l'aduenir sera,
ceux de regne, secte, religion, & foy trouue-
roient si mal accordant à leur fantasie auricu-
laire, qu'il viendroent à damner ce que par
les siecles aduenir on congnoistra estre veu
& apperceu: Consyderant aussi la sentence du
vray Sauueur, Nolite sanctum dare canibus, nec
mittatismargaritas ante porcos ne conculcēt pedibus
& conuersi dirumpant vos. Qui à esté la cause
de faire retirer ma langue au populaire, & la
plume au papier: puis me suis voulu extendre
declarant pour le commun aduenement par
obstruses & perplexes sentences les causes
cessiuement estre incertaines, & que le tout est regy &
gouuerné par la puissance de Dieu inestimable, nous
inspirant, non par bacchante fureur, ne par limpha-
tique
mouuement, mais par astronomiques astersions,
Soli numine diuino afflati præfagiūt, & spiritu pro-
fetico
particularia. Cōbiē que de longs tēps par plu-
sieurs fois i'aye predict long temps auparauant: ce que
depuis est aduenu en particulieres regions, attribuant
le tout estre faict par la vertu & inspiration diuine, &
autres felices & sinistres aduentures, de acceleree prō-
ptitude, prononcees, qui depuis
sont aduenues par les
climats du monde, ayant voulu taire & delaisser
pour cause de l'iniure, & non tant seulement du tēps
present, mais aussi de la plus grande part du futur,
demettre & rediger par escrit, pource que les regnes,
sectes & religions seront changes si opposites, voire
au respect du present, diametralement que si ie venois
à referer ce qu'à laduenir sera, ceux de regne, secte,
religion, & foy, trouueroyent si mal accordant à leur
fantasie auriculaire, qu'ils viendroient à damner ce
que par les siecles aduenir on cōgnoistra estre veu &
apperceu. Considerant aussi la sentence du vray Sau-
ueur. Nolite sanctum dare canibus, nec mittatis
margaritas
ante porcos, ne conculcent pedibus, &
conuersi dirumpant eos. Qui a esté la cause de faire
retirer ma langue au populaire, & la plume au pa-
pier, puis me suis voulu estendre declarant pour le
commun aduenement par obstruses & perplexes sen-

part only


P R O P H E T I E S
D E
M.    N O S T R A D A M V S.
CENTVRIE   PREMIERE.
P R O P H E T I E S    D E
M. Nostradamus.

Centurie premiere
I ESTANT assis de nuit secret estude,
Seul repousé sus la selle d'ærain,
Flambe exigue sortant de solitude,
Fait proferer qui n'est à croire vain.
EStant assis de nuict secret estude,
Seul repose sus la selle d'arin.
Flambe exigue sortant de solitude,
Faict prosperer qui n'est à croire vain.
II La verge en maī mise au milieu de BRANCHES
De l'onde il moulle & le limbe & le pied.
Vn peur & voix fremissent par les manches,
Splendeur, diuine. Le diuin prés s'assied.
La verge en main mise au milieu de branches
De l'onde il moulle, & le limbe & le pied,
Vn paour & voix fremissant par les manches
Splendeur diuine, Le diuin pres s'assied.
III Quand la lictiere du tourbillon versée,
Et seront faces de leurs manteaux couuers,
La republique par gens nouueaux vexée,
Lors blancs & rouges iugeront à l'enuers.
Quand la lictiere du tourbillon versee,
Et seront faces de leurs manteaux couuerts,
La Republique par gens nouueaux vexee,
Lors blancs & rouges iugeront à l'enuers.
IIII Par l'vniuers sera faict vng monarque,
Qu'en paix & vie ne sera longuement:
Lors se perdra la piscature barque,
Sera regie en plus grand detriment.
Par l'vniuers sera faict vn Monarque,
Qu'en puis & vie ne sera longuement
Lors se perdra la biscature barque,
Sera regie en plus grand detriment.
V Chassés seront sans faire long combat,
Par le pays seront plus fort greués:
Bourg & cité auront plus grand debat,
Carcas. Narbōne aurōt cueurs esprouués.
Chassez seront, faire long combat,
Par le pays seront plus fort greuez,
Bourg & cité auront plus grand debat,
Carcas, & Narbōne, aurōt cueurs esprouuez.
VI L'oeil de Rauenne sera destitué,
Quand à ses pieds les aesles falliront,
Les deux de Bresse auront constitué,
Turin, Verseil que Gauloys fouleront.
L'oeil de Rauenne sera destitué,
Quand à ses pieds les aesles failliront,
Les deux de Bresse auront constitué,
Turin Verseil, que Gaulois fouleront.
VII Tard arriué l'execution faicte
Le vent contraire, letres au chemin prinses
Les coniures .xiiij. dune secte
Par le Rosseau senez les entreprinses.
Tard arriué l'execution faicte,
Le vent contraire, lettres au chemin prinses
Les coniurez quatorze d'vne secte
Par le Rousseau semez les entreprinses.
VIII Combien de foys prinse cité solaire
Seras, changeant les loys barbares & vaines:
Ton mal s'aproche: Plus seras tributaire
La grand Hadrie reourira tes veines.
Combien de fois prinse cité solaire
Sera changeant les loix barbares & vaines
Ton mal s'approche, plus seras tributaire
La grand Hardrie recouurira tes vaines.
IX De l'Orient viendra le cueur Punique
Facher Hadrie & les hoirs Romulides,
Acompaigné de la classe Libycque,
Trembler Mellites: & proches isles vuides.
De l'Orient viendra le cueur punicque
Fascher Hardrie & les hoirs Romulides
Accompagné de la chasse Lybicque
Trembler Messines & proches isles vuydes.
X Serpens transmis dens la caige de fer
Ou les enfans septains du roy sont pris:
Les vieux & peres sortiront bas de l'enfer,
Ains mourir voir de son fruict mort & crys.
Serpens transmis dans la cage de fer,
les enfans septains du Roy sont pris,
Les vieux & peres sortiront bas de l'enfer,
Ains mourir, voir de fruict mort & cris.
© by Guillaume Thonnaz 2004.
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